Nous évaluons la capacité du modèle CLASSIC à reproduire les phénomènes de surface, en comparant les résultats des modèles aux ensembles de données quasi-observationnelles générées par la télédétection, la mesure de la covariance des turbulences par des tours à flux (FLUXNET2015) et la mesure des écoulements fluviaux. Pour résumer le rendement du modèle avec différentes mesures statistiques, nous employons un système avec indice d’efficacité initialement créé par le cadre International Land Model Benchmarking (ILAMB, cadre international d’analyse comparative de modèles fonciers). Pour adapter cette approche à nos besoins, nous avons intégré un système d’indices d’efficacité (notes) à un progiciel-R baptisé système AMBER (système automatisé d’analyse comparative de modèles).
AMBER évalue le rendement d’un modèle grâce à des notes qui vont de zéro à un – l’augmentation de la valeur indiquant une amélioration du rendement. On calcule ces notes pour chaque variable en cinq étapes : (1) calcul d’une mesure statistique, (2) adimensionnement, (3) conversion à un intervalle unitaire, (4) intégration spatiale et (5) établissement de la moyenne des indices calculés à partir de différentes mesures statistiques. Cette dernière étape inclut les biais, l’erreur moyenne quadratique, le changement de phase, la variabilité interannuelle et la distribution spatiale.
On a traité les fichiers sur les conditions météorologiques initiales pour certaines tours à flux FLUXNET2015 d’ECCC, afin de faire une analyse comparative des modèles et de la façon dont les utilisateurs de CLASSIC s’en servent. Il existe aussi des exemples de données de sortie issues de la plus récente version de CLASSIC pour ces sites.